Suivi d'Azzaro

Entraînements d'Azzaro

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Nouvelle séance

Date de la séance : 29/04/20
Discipline pratiquée : En avant vers ma première rencontre avec Azzaro
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Résumé : Je me nomme Guizima, j’ai 25 ans et je viens de laisser tout derrière moi pour commencer une nouvelle vie ici, sur une île où il y a plus de chevaux que d’humains. Cela peut sembler n’être qu’une étape à la suite d’une histoire remplie événement triste, mais détrompez-vous : je n’étais pas malheureuse, au contraire ! La raison de mon départ est que j’aime relever des défis, et celui-ci, j’en ai rêvé des années de temps. Enfin, après tant d’années à ramasser mes petits sous, j’ai pu quitter le nid familial pour prendre l’avion, puis l’autre avion, puis l’autre avion, puis le bateau pour finalement poser mes deux pieds fatigués sur le quai d’accostage de la fameuse Île Solofanua. Je n’ai cependant pas pris le temps de me reposer longtemps, car mon excitation étant à son comble, il m’était impossible ne serait-ce qu’imaginer dormir avant d’avoir rencontré mon tout premier cheval. J’ai donc simplement fait un tour rapide de mon domaine, bien oui, rien que ça, avant de prendre la route vers une des sections sauvages de l’île. Il faut dire que j’ai fait le tour si souvent des photos de mes installations lors de leur construction que c’est comme si j’y habitais déjà depuis des semaines. Bref, sans attendre ni une ni deux, j’étais en route vers la zone sud de l’île. C’est par là qu’on trouve des chevaux de race Anglo-Arabe selon les très peu nombreuses informations que l’on a sur ses lieux époustouflants. J’emploie cet adjectif à cet instant, car avant de me retrouver dans la Jeep qui m’emmena vers la-dites zone, je n’avais pas encore pris le temps d’observer les alentours. Le trajet m’a paru durer une fraction de seconde, et pourtant, j’ai eu l’impression d’avoir fait le tour du monde tellement les paysages et les panoramas magnifiques qui se succédaient me faisaient penser à divers pays et régions du monde toutes plus éloignées les unes que les autres. C’était vraiment de toute beauté.

Dernière édition par Guizima le Mar 28 Avr - 23:38, édité 1 fois

Nouvelle séance

Date de la séance : 30/05/20
Discipline pratiquée : Ma première rencontre avec Azzaro
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Résumé : J’ai rampé à plat ventre pour m’approcher le plus possible d’un troupeau que j’avais repéré quelques minutes plus tôt. Les 8 chevaux qui composaient le petit groupe broutaient paisiblement dans un creux entre deux collines. Avec cette topologie, il me serait difficile de m’approcher sans être vue. Toutefois, avant de m’y risquer, je devais être certaine de le pas les déranger pour rien. En effet, je devais avant tout m’assurer qu’il y avait dans ce troupeau le cheval dont j’ai toujours rêvé. Ce cheval, je saurai qu’il est devant moi en un seul coup d’œil. Je ne savais pas à quelle race il appartiendrait ni son âge ni s’il serait un mâle ou une femelle. C’était en fait une question d’instinct seulement... Seul l’avenir me le dira.

Je me suis donc approchée doucement, mon lasso en main. J’étais très fébrile et fatiguée, mais ma détermination ne m’empêchait de remarquer que mes propres mains et mes propres jambes se transformaient littéralement en jell-O aux fraises venant tout juste d’être mis au frigo (c’est presque aussi mou et flasque que de l’eau, ça, je vous le garantis). Entre 3 têtes de chevaux, un BWP, un quater horse et un poney de selle allemand, c’est là que je l’ai vu : mon cheval. Il était là. C’était un petit mâle, un poulain, le plus mignon anglo-arabe que j’ai pu croiser dans mon existence. Son marking m’a tout de suite fait craquer et j’ai constaté immédiatement, dans sa posture et dans la force de ses pattes, qu’il serait un partenaire extraordinaire. Mon écurie se spécialisant dans les disciplines de course, je savais qu’il pourrait nous emmener loin. C’est ainsi que notre destin se noua, alors que je m’approchai telle une panthère et que lui tapait du pied comme pour dire « Essaie de m’attraper si tu le peux ».

Je ne me souviens plus de comment cela s’est passé. Je sais seulement que tout s’est déroulé extrêmement vite et presque trop bien (je n’étais pas censée récolter au moins 2 ou 3 bleus avec tout ça ?). J’ai pu ramener le petit sans trop de difficulté vers la remorque qui nous allait bientôt nous mener chez le célèbre Semeio Manuera. Bien sûr, le poulain ne s’est pas laissé faire comme si cela était normal que de se faire attraper au lasso par une créature à deux pattes et de se faire emmener loin de sa famille. Dit de cette façon, c’est presque cruel... Mais malgré le stress que tous ces événements lui ont engendré, j’ai tout de même pu communiquer avec lui... Je crois qu’il a senti que je ne lui voulais aucun mal et qu’il pouvait voir en moi une chef de troupeau qui saurait le protéger de tous les dangers. En effet, à chaque fois que je posais mon regard sur lui, la volonté profonde de le garder près de moi grandissait. Cette même volonté me parlait de sa voix de plus en plus forte et me disait : « Ce poulain deviendra un étalon qui deviendra un champion, mais il n’y arrivera qu’avec toi à ses côtés. Je l’aime déjà et nous passerons notre vie ensemble. Il peut compter sur moi. »

Nouvelle séance

Date de la séance : 01/05/20
Discipline pratiquée : La première journée d'Azzaro avec moi
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Résumé : Il s’en est passé des choses entre le moment où j’amenais mon petit protégé loin des contrées sauvages et le fameux jour où il découvrit sa nouvelle maison. Bien que j’ai plutôt une grande gueule et une incroyable envie de tout expliquer, je vais simplement énumérer les événements qui se sont produits. Premièrement, j’ai conduit la jeep vers le ranch de Semeio Manuera. Deuxièmement, j’ai laissé ce cher monsieur s’occuper de mon chéri à 4 pattes pendant quelques heures (c’était un débourrage facile qu’il a dit ! Il a même pu commencer quelques apprentissages, c’était génial). Troisièmement, j’ai conduit la jeep vers mon domaine. Quatrièmement, j’ai sorti mon poulain, encore sans nom, et je l’ai dirigé vers son boxe (le plus grand du lot, rien de moins !). Cinquièmement, puisqu’il était très tard, je me suis simplement assurée qu’il était confortable et je suis allée me coucher. Sixièmement, alors que j’étais étendue sur le divan dans mon petit salon, je n’arrivais pas à fermer les yeux. Je me sentais trop coupable d’avoir arraché un poulain à sa famille pour finalement le laisser seul dans un boxe tout noir. J’ai donc pris mes oreillers, mes couvertures et je suis allée rejoindre le petit dans son boxe. Quelques instants plus tard, il s’est couché non loin de moi pour finalement s’endormir en ronflant... C’était affreusement mignon. Septièmement, je me suis aussi endormie, bercée par sa respiration cocasse.

Le lendemain matin, nous étions les deux en pleine forme. Semeio Manuera avait vraiment fait un travail fabuleux avec mon poulain. En effet, il était comme un poulain prit d’un élevage régulier dans un monde régulier... C’est étrange à expliquer. En fait, c’est comme s’il avait réussi à mettre de côté le penchant sauvage du petit et que tout à coup, il avait confiance en l’humain, autant qu’un poulain puisse l’être. Bref, j’ai pu promener en laisse mon nouvel amour à travers les différents couloirs et les multiples installations de mon domaine sans avoir à le pousser/tirer comme lorsque je l’ai recueilli de la zone sud de l’île.

Nous avons parcouru plusieurs kilomètres de champs, de paddock et de pistes de course. C’est à ce moment que j’ai pu remarquer toute la beauté de mon nouveau chez-moi (c’est vrai qu’en photo, ce n’est pas aussi joli qu’en réalité). Ainsi, les étoiles dans les yeux, j’ai découvert chaque parcelle de mon terrain, accompagnée de mon tout premier cheval de l’île Solofanua. Pendant longtemps, j’ai cherché comment je pouvais bien l’appeler. Et c’est lorsque je le relaçai dans le pré et que je le vis courir vers le soleil couchant en hennissant puis revenir vers moi que j’ai su que son nom serait Azzaro.